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          Les frais à considérer pour investir dans l'immobilier

          L’immobilier a toujours représenté une possibilité d’investissement financier avantageuse et durable. En effet, la rentabilité et le retour sur investissement, notamment en cas de revente du bien, sont bien plus intéressants que l’épargne. Que l’on investisse dans un bien immobilier à usage d’habitation personnelle, principale ou secondaire, ou que l’on souhaite acheter pour louer, des charges existent et doivent être prises en considération. Une étude soigneuse de celles-ci doit être réalisée pour établir un plan de financement. Deux catégories de coûts sont à prévoir : ceux qui touchent aux actes notariés ou aux taxations étatiques et les frais bancaires.

          Les frais inhérents à l’acte de vente

          Ils sont de triple nature. Tout d’abord des taxes sont dues au Trésor Public Luxembourgeois, liées aux frais d’enregistrement des actes, la TVA sur la cession ou encore la taxe sur la publicité foncière. Ils sont perçus par le notaire qui les reverse ensuite aux administrations. Ensuite, des frais de débours sont encaissés par le notaire lorsqu’il réalise pour vous la rédaction de l’acte de vente et les recherches préalables. En effet, pour assurer la sécurité de la transaction, il procède à des vérifications sur le cadastre, il acquiert les documents nécessaires auprès des géomètres-experts et des syndics pour finaliser l’acte de vente et ces frais sont supportés par l’investisseur. Ces deux premiers types de frais ne relèvent donc pas à proprement parler d’une rémunération du notaire, en effet, celui-ci ne joue ici que le rôle d’intermédiaire entre l’investisseur et l’État. Enfin, le notaire perçoit une rémunération pour son travail, fixée par un règlement grand-ducal. Tous ces frais représentent environ 7 % du montant de l’acquisition, mais il est possible de bénéficier d’une réduction des frais notariés grâce aux dispositions introduites par le « Bëllegen Akt ». Il s’agit d’un crédit d’impôt qui vient diminuer les frais accessoires à l’acquisition d’un logement. Un abattement est ainsi prévu en faveur des placements financiers sur des biens destinés à un usage d’habitation personnelle. Le crédit d’impôt est limité à 20.000 euros par acquéreur et est doublé pour un couple. Un autre type de dépense est engagé par l’entremise des notaires, il s’agit des frais hypothécaires. Lorsque vous achetez un bien immobilier, la banque demande une hypothèque sur celui-ci et cet acte doit être enregistré auprès de la Banque des Hypothèques. Le notaire rédige un acte spécial et les frais d’établissement de cet acte ainsi que les frais d’inscription auprès la banque sont supportés par l’acquéreur de la propriété immobilière.

          Les frais relatifs à la demande d’un prêt bancaire et à l’acquisition ou la rénovation d’un bien

          Il n’est pas toujours possible d’acheter directement un bien immobilier. En effet, il peut être judicieux de recourir à un prêt bancaire même lorsque l’on dispose d’un apport important, notamment grâce aux abattements fiscaux prévus pour les investissements immobiliers. Les banques vont facturer un certain nombre de frais dont voici un aperçu. Avant de vous accorder un emprunt bancaire, qu’il soit à taux fixe ou variable, l’établissement bancaire vous demandera de souscrire certaines assurances destinées à vous prémunir contre les accidents de la vie, maladie ou décès. Le plus souvent, il vous sera demandé de consentir à l’assurance sur le solde restant dû. Celle-ci a vocation en cas de décès de l’investisseur à rembourser le solde du prêt jusqu’à hauteur du capital souscrit. Elle évitera donc à vos proches de se retrouver démunis le cas échéant. Bien évidemment, que ce soit pour vous ouvrir un prêt, ou pour la souscription aux éventuelles assurances, des frais de dossier sont appliqués par la banque. Des frais intercalaires peuvent aussi être à prévoir. Parfois, vous pouvez investir dans un bien sans avoir vendu le précédent et avoir besoin d’un prêt relais, ou vous souhaitez procéder à des travaux et ne commencer à rembourser votre emprunt qu’à l’issue de l’achèvement de ceux-ci, dans ces deux cas des coûts vous seront appliqués.

          Pour conclure, pensez aussi à prendre compte les frais complémentaires, comme le raccord à un réseau Internet ou de gaz, des travaux envisagés prochainement par la copropriété tels que le ravalement d’une façade ou l’installation d’un ascenseur, qui peuvent également peser sur les charges liés à un investissement. Ne négligez pas non plus les dépenses inattendues, comme la hausse des prix des matériaux nécessaires à certains travaux.