


Pour déguster la cuvée 2018 du Beaujolais nouveau (qui s'annonce très prometteuse !), il vous faudra patienter jusqu’à ce jeudi 15 novembre. Mais que vaut vraiment ce vin ? Quelle est son origine ?
Un peu d’histoire…
Lors de son apparition en 1951 et jusqu’au milieu des années 1960, sa date a beaucoup fluctué. Entre 1967 et 1985, sa date de sortie était le 15 novembre, mais ce calendrier fixe ne plaisait pas aux producteurs. Depuis, la tradition veut que la sortie du Beaujolais nouveau soit célébrée le troisième jeudi de novembre. (rendez-vous automnal)
A la base, le Beaujolais ne pouvait être commercialisé qu’à partir de la date du 15 décembre. C’est pourquoi cette version disponible prématurément est appelée « Beaujolais Nouveau ».
95% du vignoble du Beaujolais est localisé dans le département du Rhône : il s’étend sur près de 16.000 hectares et abrite 2.900 exploitations.
Le Beaujolais nouveau doit répondre à un cahier des charges bien précis. Ainsi, les grappes, récoltées à la main, doivent être macérées par la manière dite « carbonique ». Ce processus, de seulement 4 jours, procure à ce vin des arômes de fruits frais, mais aussi une faible présence de tanin.
En 2015, 30 millions de bouteilles de Beaujolais nouveau ont été vendues en France et dans le monde. En tout, près de la moitié de la production est vendue en dehors des frontières françaises, ce qui en fait le vin français le plus populaire de la planète.
Les pays asiatiques, particulièrement le Japon et la Corée du Sud, sont des amateurs du Beaujolais nouveau. Ils organisent ainsi des célébrations extravagantes lors de sa commercialisation.
Il est encore un peu tôt pour se prononcer, mais les producteurs annoncent un vin de grande qualité, avec des aspects croquants et élégants, rappelant un peu le millésime 2015. Ceux qui ont déjà eu la chance de le déguster soulignent d'ailleurs un parfait équilibre entre acidité, arômes de fruits rouges et tanins.
Seul bémol : les récoltes, dont le volume est en baisse par rapport aux années précédentes. Il faut dire que les aléas climatiques de ces derniers mois n'ont pas épargné les vignobles.
Clairement, non. Tout au plus, il se conserve 6 mois. Voilà pourquoi il disparait rapidement des rayons des vinothèques et des supermarchés. Un conseil, donc : inutile de chercher de la place dans votre cave, dégustez vos bouteilles rapidement !
>> Pour déguster cette cuvée 2017, rendez-vous dans les nombreux restaurants et bars de Luxembourg !